[menu]
Content language:
english | french
Content genre:
all | New World Order (1) | History (2)
Order:

Ils ont fait l'Amérique

John D. Rockefeller, Cornelius Vanderbilt, Andrew Carnegie, Henry Ford et J.P. Morgan : cinq noms associés au rêve américain et au capitalisme, cinq hommes d'affaires et industriels qui ont contribué à faire des États-Unis une nation prospère.

Henry Ford, né le 30 juillet 1863 à Dearborn (Michigan, États-Unis) et mort le 7 avril 1947 dans la même ville, est un industriel américain de la première moitié du xxe siècle et le fondateur du constructeur automobile Ford. Son nom est notamment attaché au fordisme, une méthode industrielle alliant un mode de production en série fondé sur le principe de ligne d’assemblage et un modèle économique ayant recours à des salaires élevés. La mise en place de cette méthode au début des années 1910 révolutionne l’industrie américaine en favorisant une consommation de masse et lui permet de produire à plus de 16 millions d’exemplaires la Ford T ; il devient alors l’une des personnes les plus riches et les plus connues au monde.

Ford a une vision globale de son action : il voit dans la consommation la clé de la paix. Son important engagement à réduire les coûts aboutit à de nombreuses innovations techniques mais également commerciales ; il met ainsi en place tout un système de franchises qui installe une concession Ford dans un maximum de villes en Amérique du Nord et dans les grandes villes des six continents. La Fondation Ford hérite de la majeure partie de la fortune de Ford, mais l’industriel veille néanmoins à ce que sa famille en conserve le contrôle de façon permanente. D’ailleurs, il assumera très longtemps le poste de président de la Ford Motor Company. Dans les années 1930, Ford se constitue, selon l'expression du New York Times, « la plus importante troupe militaire privée du monde ». Il s'associe à la pègre de Détroit, notamment afin de recruter des mercenaires capables d'intimider les syndicalistes et de mener des actions punitives contre les ouvriers grévistes.

Le diplôme de docteur en ingénierie lui est délivré par l’Université du Michigan et le collège de l’État du Michigan. Il reçoit par ailleurs un LL.D. honoraire de l’Université de Colgate. En collaboration avec Samuel Crowther, il écrit My Life, and Work (1922), Today and Tomorrow (1926) et Moving Forward (1930) qui décrivent le développement de son entreprise et expose ses théories sociales et industrielles. Son nom est également associé au livre The International Jew ainsi qu’au journal The Dearborn Independent, ce qui lui vaudra de nombreuses controverses concernant son antisémitisme et ses liens avec le régime nazi, certains voyant en lui l'un des maîtres à penser de Hitler.

Origines irlandaises et enfance à Dearborn
Le père d’Henry Ford, William Ford (1826-1905), est natif de la paroisse de Kilmalooda, située dans le comté de Cork en Irlande. En 1847, âgé de 21 ans, il immigre avec sa famille aux États-Unis où, l’année suivante, son père John Ford fait l’acquisition auprès d’un vieil homme également originaire de Cork, d’une ferme dans le comté de Wayne près de Détroit1. C’est dans cette ferme où il travaille avec son père que William fait la connaissance de Mary Litogot (1839-1876), dont il tombe amoureux. Née dans le Michigan de parents immigrés belges, elle est la fille adoptée d’un des employés de la ferme, Patrick Ahern1. William et Mary officialisent leur union le 21 avril 18611 ; après leur mariage, ils décident de s’installer ensemble à Fair Lane (en), la résidence où vivent les parents de Mary, à Dearborn. Le 30 juillet 1863, Mary donne naissance à Henry Ford, l’aîné d’une fratrie qui comptera six enfants2.

Portrait d'Henry Ford en 1888 ; il est alors âgé de 25 ans.
Henry fréquente l’école jusqu’à l’âge de 15 ans2. Il n’éprouve que peu d’intérêt pour ses études et se révèle piètre élève ; d’ailleurs, il n’apprendra jamais à orthographier ni à lire correctement, et ne s’exprimera toujours que de la manière la plus simple2. S’il n’aime guère plus la vie agricole, Henry Ford se passionne en revanche très tôt pour la mécanique. À l’âge de 12 ans, il reçoit une montre de poche de son père qu’il parvient à démonter et remonter de nombreuses fois, gagnant une réputation de réparateur de montres auprès de ses voisins et amis3. Selon Henry Ford, « une immense quantité de savoir peut être acquise simplement en bricolant des choses. La manière dont tout est fabriqué ne peut pas uniquement s’apprendre des livres »3. Par la suite, Ford passe le plus clair de son temps dans un atelier qu’il équipe lui-même et où il construit, à l’âge de 15 ans, sa première machine à vapeur4,5.

Jeunesse

Guerres et Mensonges

La fabrique de l'Histoire, avec l'auteur, Sylvain Laforest.

Il est 14h00, j’ai rendez-vous au téléphone avec Sylvain Laforest, un réalisateur, journaliste et réalisateur québécois qui n’a pas sa langue dans la poche. Nous avons prévu de faire une vidéo pour présenter son nouveau livre Guerres et Mensonges. Un pavé de plus de 400 pages qui retrace les fake news historiques et met en lumière les mensonges qui peu à peu ont fait “notre” histoire, celle qu’on nous apprend à l’école. Celle qu’on nous raconte dans les médias de masse. Nous nous parlons longuement. Et là, je réalise qu’on ne fera pas qu’une vidéo comme prévu au départ mais des centaines: c’est tout un univers qui s’annonce. Un univers de pavés dans la marre, de spontanéité et d’ambiance rétro “jazz & gangsters”.

conspi chat:

Discover the world outside of this video game:

Help us by buying one of our shirts: